Au même moment, la "Bank of America" rachète Merrill Lynch, la troisième banque d'affaires de wall street, pour 50 milliards.
A la mi-journée la CAC 40 perd 5,34%. La crise est bien réelle, la question est d'évaluer son état. Est-on au commencement ou à la fin de la crise ? Quelles conséquences ?
Dans le secteur immobilier, les banques sont de plus en plus frileuses. Elles demandent à présent des garanties, parfois étonnantes, voire absurdes. Il y a encore quelques mois, elles ouvraient les vannes du crédit avec démesure.
Pour Joseph Stiglitz, prix nobel d'économie, la crise devrait être moins grave que celle de 1929. Il nous rassure par cette comparaison... Obama parle de menace majeure pour les USA.
Pendant ce temps, les prix des matières premières chutent. On gagne d'un côté ce que l'on perd de l'autre. Le coût du crédit est plus cher, mais le coût du baril dégringole car la consommation sera en berne, les marchés l'anticipent.
Il serait intéressant de comprendre pourquoi Lehman Brothers ne peut ou ne doit pas être sauvé. Tandis que 10 grandes banques internationales annoncent la mise en place d'un fond de 70 milliards de dollars pour se prémunir des manques de liquidité.
Sur le site de Lehman Brothers, rubrique carrière, on peut lire : "Make an impact. Engage your passion. Realize your potential. Around the world, the Lehman Brothers team is growing."

3 commentaires:
Ca dérape vraiment la finance en ce moment ! Faillite après faillite, les banques récoltent ce qu'elles ont semées de toute facon
Malheureusement, tout le monde est concerné, les banques, les entreprises petites, moyennes et grandes... le marché de l'emploi, la consommation.
Peut-être la meilleure voie serait celle du Social Business (Muhammad Yunus) : "Une entreprise qui consacre ses bénéfices à la diminution des coûts, à la production d'avantages sociaux. Une entreprise qui ne rémunère pas ses actionnaires."
Même Danone en parle... http://www.danonecommunities.com/?p=175
Personnellement, j'ai encore du mal à imaginer un système sans rémunération des actionnaires, c'est à dire sans faciliter l'apport de capitaux et leur fluidité. Il faut que j'étudie plus la question.
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