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lundi 15 septembre 2008

15 septembre, le lundi noir

Annonce de la faillite de Lehman Brothers qui se place sous la protection du chapitre 11 du droit fédéral américain.

Au même moment, la "Bank of America" rachète Merrill Lynch, la troisième banque d'affaires de wall street, pour 50 milliards.

A la mi-journée la CAC 40 perd 5,34%. La crise est bien réelle, la question est d'évaluer son état. Est-on au commencement ou à la fin de la crise ? Quelles conséquences ?

Dans le secteur immobilier, les banques sont de plus en plus frileuses. Elles demandent à présent des garanties, parfois étonnantes, voire absurdes. Il y a encore quelques mois, elles ouvraient les vannes du crédit avec démesure.

Pour Joseph Stiglitz, prix nobel d'économie, la crise devrait être moins grave que celle de 1929. Il nous rassure par cette comparaison... Obama parle de menace majeure pour les USA.

Pendant ce temps, les prix des matières premières chutent. On gagne d'un côté ce que l'on perd de l'autre. Le coût du crédit est plus cher, mais le coût du baril dégringole car la consommation sera en berne, les marchés l'anticipent.

Il serait intéressant de comprendre pourquoi Lehman Brothers ne peut ou ne doit pas être sauvé. Tandis que 10 grandes banques internationales annoncent la mise en place d'un fond de 70 milliards de dollars pour se prémunir des manques de liquidité.

Sur le site de Lehman Brothers, rubrique carrière, on peut lire : "Make an impact. Engage your passion. Realize your potential. Around the world, the Lehman Brothers team is growing."


"NEW YORK, September 15, 2008 – Lehman Brothers Holdings Inc. (“LBHI”) announced today that it intends to file a petition under Chapter 11 of the U.S. Bankruptcy Code with the United States Bankruptcy Court for the Southern District of New York. None of the broker-dealer subsidiaries or other subsidiaries of LBHI will be included in the Chapter 11 filing and all of the broker-dealers will continue to operate. Customers of Lehman Brothers, including customers of its wholly owned subsidiary, Neuberger Berman Holdings, LLC, may continue to trade or take other actions with respect to their accounts."

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Ca dérape vraiment la finance en ce moment ! Faillite après faillite, les banques récoltent ce qu'elles ont semées de toute facon

David Réguer a dit…

Malheureusement, tout le monde est concerné, les banques, les entreprises petites, moyennes et grandes... le marché de l'emploi, la consommation.
Peut-être la meilleure voie serait celle du Social Business (Muhammad Yunus) : "Une entreprise qui consacre ses bénéfices à la diminution des coûts, à la production d'avantages sociaux. Une entreprise qui ne rémunère pas ses actionnaires."
Même Danone en parle... http://www.danonecommunities.com/?p=175
Personnellement, j'ai encore du mal à imaginer un système sans rémunération des actionnaires, c'est à dire sans faciliter l'apport de capitaux et leur fluidité. Il faut que j'étudie plus la question.

Anonyme a dit…
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